Vous avez peut-être remarqué que j’ai pas mal trotté cette année. Mais pourquoi est-il important pour SEX-ED + d’investir du temps et des ressources dans des conférences ? (surtout qu’assister à des conférences est loin d’être cheap !)
D’abord, pour être en contact avec le public auquel le projet est destiné. SEX-ED + est shadow-banned sur les réseaux sociaux depuis des années (ce qui veut dire que les pages existent mais personne ne voit les publications). La seule solution pour faire connaitre le projet est donc le bouche à oreille et les rencontres dans la vraie vie. Ce qui n’est pas plus mal vu que les personnes qui assistent à ces conférences sont plutôt sympas!
Ensuite, pour savoir où en sont les gens, les chercheur.e.s et les praticien.ne.s. Quelles sont les nouvelles connaissances scientifiques ? Quelles sont les tendances et pratiques sexuelles dans les populations dont je ne fais pas partie ? Quelles sont les nouvelles façons de promouvoir le plaisir de manière inclusive ?
Et surtout : quels sont les besoins des personnes qui assistent à ces événements ? L’objectif de SEX-ED + est de créer du matériel qui soutienne la pratique des éducateurs et éducatrices à la sexualité. Et il n’y a pas de meilleur moyen de connaître leurs besoins que de venir discuter avec ielles.
Certains projets sont trop complexes pour être entrepris par une structure de la taille de SEX-ED +, mais d’autres sont tout simplement parfaits. Lors de la conférence de la Society for Sex Therapy and Research à Toronto, j’ai rencontré Jaclyn Lanthier, la personne en arrière du Lichen Sclerosus Support Network. Elle a souligné la nécessité de représenter les vulves des personnes atteintes de cette condition et de créer des modèles réalistes pour les interventions médicales ou psychosociales auprès de ces patientes. Croisons les doigts, cela devrait se faire dans les prochains mois !
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